Conférence de presse pour la publication du rapport des activités de la Journée de réflexion du cinéma béninois

De par le monde, les Industries Créatrices et Culturelles, contribuent au mieux-être de
l’économie de l’innovation et sont par ces temps de pandémie du COVID, une opportunité
d’émergence. En effet, le confinement a engendré une explosion du taux d’utilisation des
différentes plateformes de l’industrie cinématographique et de l’audiovisuel.

Cette réalité devrait rendre heureux plus d’un, mais beaucoup sont à la traîne, en dépit de
l’existence à foison de la matière première qu’est la diversité et la richesse culturelle. C’est le
cas de l’Afrique, notamment du Bénin, où le cinéma connaît des temps durs, après une belle et
faste période.

Dans le souci de faire ré-émerger la création cinématographique béninoise, des journées de
réflexion sur le cinéma béninois, ont été initiées par l’association WANI-AYO pour permettre
une concertation de tous les acteurs de l’industrie cinématographique, afin d’analyser la
situation et dégager des approches de solutions pérennes.

Ces journées ont permis de dégager des problématiques et d’apporter des solutions en ce qui
concerne, les goulots d’étranglement, que sont le type de cinéma, la formation, la distribution,
le code du cinéma, le financement, le vivre ensemble…Toutes les approches, recommandent
la fusion des forces en présence pour des actions concertées et unies, dont les portées sont
plus considérables et profitables sur le long terme.

 

L’Etat a la plus grande part du travail et doit aider à la mise en place du cadre idéal, visant à
faire du Bénin, un hub, comme le stipule le Programme d’Actions du Gouvernement. Les
autres acteurs du monde culturel devront apporter leurs indispensables pierres, sous la
houlette du comité de suivi, qui doit faire une évaluation de ce qui a été accompli sur une
période d’un an.